Plossu – Evrard – Landois – Leroy

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Exposition du 30 mai au 18 octobre 2014

du mardi au samedi de 14 h 30 à 19 h, en juillet et août

les vendredi et samedi de 14 h à 18 h 30, les autres mois

et sur rendez-vous

Vernissage le jeudi 29 mai de 16 h à 19 h

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 A côté des deux œuvres créées par Richard Nonas, une deuxième exposition présente cet été à Besanceuil un ensemble important de photographies de Bernard Plossu et de Dominique Evrard, le travail de chaque artiste étant représenté par une quarantaine de tirages.

 

Bernard Plossu a sélectionné pour cette exposition des photos tirées de ses différents voyages entre 1990 et 2000 et qui tournent principalement autour de l’Espagne.

Plossu a travaillé avec Richard Nonas en particulier autour du projet « Vière et les Moyennes Montagnes » et a présenté à plusieurs reprises ses œuvres dans des expositions communes avec lui, comme au Musée Gassendi de Dignes-les-Bains en 2012, ou encore à l’Archipel-en-Arles en 2013.

Plossu et Nonas sont tous les deux adeptes des grandes marches et regardeurs des grands espaces. Il n’est donc pas étonnant que les photographies du premier et les œuvres du second entrent en raisonnance.  

 

Dominique Evrard présente pour la première fois un ensemble de photographies qu’il vient de faire au cours d’un récent voyage au Cambodge sur le thème des monuments et de leur effondrement. Outre un travail tout en nuances sur le noir et blanc, on y retrouvera son sens de la composition et de l’espace et une dimension sculpturale qui assurent le lien avec les œuvres de Richard Nonas.

Il sera également possible de voir une belle sélection de ses séries plus anciennes sur l’ombre.     

 

 

A ces œuvres est associé un ensemble de sculptures récentes de Serge Landois qui fait écho à la série d’œuvres de grand format présentées à Andrésy. Landois y développe un jeu de formes où il pousse à l’extrême sa prédisposition au porte à faux et à la fragilité qui apparaissaient déjà dans ses premières œuvres à l’époque de son séjour à la Villa Médicis. Ici le résultat est obtenu de façon surprenante par l’utilisation de l’acier. L’application nouvelle d’une patine à base de blanc de Meudon n’est certainement pas étrangère à cette apparente fragilité. 

 

Et, comme nous le faisons maintenant régulièrement à Besanceuil, on pourra voir un beau condensé du travail d’Eugène Leroy avec deux huiles sur toile, trois fusains, une marine (gouache sur papier) et une gravure. Toutes les formes de la création de l’artiste sont ainsi représentées dans cette sélection et il est intéressant d’y constater que pour Leroy toutes les modes d’expression, même le plus modeste comme la gravure, avaient la même importance.